Commémoration | Bernard Neeckebroeck

par | 29 08 2020 | Agenda

Mesdames, Messieurs,
Chers concitoyens, 

Le 5 septembre 2020 aura lieu une commémoration en l’honneur de Bernard Neeckebroeck décédé à l’âge de 20 ans en mai 1958 à Ramada (Tunisie).

Vous êtes convié à cette cérémonie (11h00) où seront présents dès véhicules d’époques et où une gerbe de la part de la Mairie sera déposée au cimetière de Cocherel.

Je me tiens à votre disposition pour tout renseignement complémentaire.

Voici un petit récapitulatif de l’histoire de cette bataille.

Dès les premiers jours de l’indépendance, le jeune gouvernement tunisien s’attela à parachever sa souveraineté nationale. Une dignité jugée incomplète avec quelque 50 000 soldats français stationnant à Bizerte, Remada, Gabès, Sfax et Tunis (l’Aouina). À cette présence militaire indésirable s’ajoutaient les violations fréquentes des frontières occidentales sous prétexte de poursuivre les moudjahidines algériens.
Pour les Français, le maintien de cette présence était primordial pour la sécurité des Français de Tunisie et d’Algérie. Mais les Tunisiens ne voyaient pas les choses sous cet angle. Aux appels de l’Assemblée nationale constituante, demandant le départ des troupes étrangères, le gouvernement déclara qu’il n’hésiterait pas à reprendre la lutte armée pour accomplir cette tâche. Il renouvela, également, son refus de laisser sur son sol des bases militaires d’où partaient des expéditions visant la résistance algérienne. Une position qui bénéficiait d’un large consensus populaire.

Trois mois seulement après le bombardement de Sakiat, une formation française de trente blindés, équipés d’armes automatiques et de canons, brava l’interdiction tunisienne, quitta la base de Remada et occupa le village de Bir ‘Amir, situé à 40 km plus au Nord. Le 19 mai 1958, les forces tunisiennes, qui ont reçu des renforts venant de Tataouine, réussirent à les déloger et les pourchassèrent jusqu’à leur camp. De nouvelles troupes furent également postées tout autour, à Hashim, Oued al-Ghar et à Kambut, afin d’isoler la base et de l’empêcher de recevoir des renforts des postes avancés de Dhiba et de Bordj-le-Bœuf (actuel Bordj Bourguiba).

Le soir du 24 mai, un blindé français fut détruit en tentant de forcer un barrage tunisien à Kambut, sur l’axe reliant Remada à Bordj-le-Bœuf. Une seconde offensive coûta aux Français de lourdes pertes. Suite à l’interception de renforts venant de Dhiba, des avions décollèrent de l’Algérie voisine et pilonnèrent durant toute la journée du 25 mai les positions de l’armée tunisienne et des habitations civiles. Une famille entière fut décimée.

Les forces tunisiennes se retirèrent vers les collines avoisinantes et continuèrent à harceler leurs ennemis retranchés autour de Remada. Les affrontements, qui cessèrent le 28 mai, coûtèrent la vie à des dizaines de soldats tunisiens, parmi lesquels se trouvait un des plus grands héros de la résistance, le mythique Mosbah Jarbou‘. Les Français ne déplorèrent que cinq victimes et dix huit blessés. Six de leurs véhicules militaires furent, en outre, détruits.

Une plainte fut également déposée au Conseil de sécurité le 29 mai 1958. La commission américano-britannique de bons offices, formée par l’instance internationale, proposa le retrait des forces d’occupation de tout le territoire tunisien, à l’exception de Bizerte, à propos de laquelle elle engagea les deux parties à entamer des négociations. Par un échange de lettres (17 juin 1958), les Français s’engagèrent à retirer dans un délai de quatre mois leurs troupes, tout en promettant un accord bilatéral relatif à Bizerte. Cette offre fut acceptée par la partie tunisienne, car elle garantissait l’inviolabilité de ses frontières.

Malgré cet accord, les Français ont continué leurs agressions contre les confins occidentaux, où cent quatre-vingt-seize accrochages les opposèrent aux résistants algériens entre juin 1959 et mars 1960. Du 28 mai au 2 juin 1960, le territoire national fut intensément pilonné par l’artillerie lourde, dans le cadre de l’opération « Boxe ». Vers la même époque, le dispositif français de Bizerte fut renforcé par de nouveaux avions, des vaisseaux et des équipes de parachutistes, afin de renforcer la mainmise sur cette base stratégique et de mettre les Tunisiens devant le fait accompli.

L.E

Restez informés en visitant régulièrement ce blog,
ou notre page Facebook.

Théâtre à Cocherel | Séisme | 9 mars 2024

9 mars 2024 | Théâtre : Séisme par la Compagnie théâtrale du Prisme | Cocherel Crépoil

Compte Rendu | Séance du 06 avril 2021

Compte rendu Séance du 06 avril 2021

Compte Rendu | Séance du 26 janvier 2021

Compte rendu Séance du 26 janvier 2021

Compte Rendu | Séance du 9 novembre 2020

Compte rendu SIRP du 9 novembre 2020

Compte Rendu | Séance du 22 septembre 2020

Compte rendu de la séance du 22 septembre 2020.

Mairie | Infos horaires d’ouverture

La marie est de nouveaux ouverte les les mardi et jeudi après-midi, de 14h00 à 17h00.
avec une permanence le jeudi après-midi pour les inscriptions école garderie cantine.

Ecoles | Rentrée des classes 2020

Infos utiles pour la rentrée des classes 2020

Covid 19 | Arrêté préfectoral

Arrêté préfectoral rendant obligatoire le port du masque dans le département de Seine et Marne, sur les marchés de plein air, les brocantes et vide-greniers, dans le cadre de la lutte contre l’épidémie de Covid 19

Pierre Eelbode et Robert Picaud réélus

Le maire de Cocherel Crépoil, Pierre Eelbode, vient d’être réélu Président de la Communauté de communes du Pays de l’Ourcq.

Compte Rendu | Séance du 18 juin 2020

Compte rendu de la séance du 18 juin 2020.

Etre en Contact

Mairie de Cocherel Crépoil
9 rue du Gué Mathieu
77440 Cocherel

4 + 2 =

Pin It on Pinterest

Share This